Messages : 22 Date d'inscription : 04/07/2015 Age : 32
Feuille de personnage Classe: Sorcelame Titre: Le Chat Noir Grade: Initié
Sujet: Le Chat Noir Mar 14 Juil - 19:10
Thème d'Ydric
"Je voudrais que les autres m'acceptent pour qui je suis, et non ce que je suis..." Ydric.
Prologue :
Cette pièce illuminée par divers lampes aux éclats bleutés, mais elle restait peu éclairé malgré tout. Il était difficile d'y voir autour de soi une fois en plein milieu. Faisait il jour ? Nuit ? Il n'y avait aucune fenêtre, c'était une pièce fermé. Les lieux sont calme, envahit par un silence presque stressant, et lourd lorsque l'on ignore l'emplacement de cette pièce.
Sur une sorte de brancard, un peu au fond de la pièce se trouvait un jeune garçon. Les cheveux noirs, ce jeune homme ouvrit les paupières une fois, dévoilant des iris aux nuances de gris, le visage grimaçant continuellement et pris d'une interrogation certaine. Il arrivait au corps d'être parcouru d'étincelles, ou plutôt de particules arcaniques, c'était très vagues, comme un surplus que son corps devait absolument rejeter dans l'espace. Après plusieurs minutes à se demander ou il fut ? Ce qu'il faisait ici ? Il finit par avoir l'idée de se lever, mais un facteur paralysa soudainement sa lancée. Il ressenti une atroce douleur dans l'intégralité de son corps. Muscle comme organes, il n'osait même plus bouger alors qu'il senti comme une vague de sensation désagréable qui parcourait son corps comme si le fluide était vivant. Alarmé par le danger qui rôde en lui, il commença à beugler, presque trop difficilement, la voix tremblante.
"I-..il y a quelqu'un ? Je vous...en su-supplie...? J'ai...j'ai mal...à l'aide...!"
Ce n'est qu'après trois essaies, surplombé par diverses pauses pour trouver courage et force qu'une personne franchit la porte. L'enfant tournait à peine la tête, en râlant de douleur, les larmes aux yeux, alors qu'il n'eut la force même de sursauter. L'homme ainsi présenté, d'une robe de mage bleu et aux dorures, âgé d'une trentaine d'années. Le buste droit et digne, cependant la voix et l'humeur trahissant l'inquiétude, la compassion, voir la pitié.
"Je suis la, vous êtes en sécurité jeune homme. Comment vous appelez vous ?"dit il d'une voix grâve, se voulant rassurant au mieux, limite paternel sans doute. "J-..je ne sais pas monsieur...ou suis-je ? Je...j'ai mal...j'ai vraiment mal..."d'une voix suppliant son interlocuteur. "Vous êtes à la Tour du Sorcier, au Royaume d'Hurlevent. Dites moi. De quoi est-ce que vous vous souvenez ?" "R-rien..." dans un sanglot qui débute et ce sans fin."Je ne me souviens...d-de rien..."Le jeune noiraud ayant à peine en apparence dépassé les cinq à sept années, le sorcier de la Tour n'eurent le choix que de lui apprendre une terrible nouvelle. "Calmez vous...nous ne savons pas encore comment, mais votre potentiel magique est en train de vous faire atrocement mal jeune garçon, nous avons des experts, des spécialistes. Et nous serons en mesure de vous aider, de vous sauver." D'une voix qui finirent par trahir son peu de confiance en la situation, comment pouvait il avoir la force d'avoir à un jeune enfant qui ne se souvient de rien que son destin allait se terminer sous peu ? Le garçon lui ne comprenait pas tout, si ce n'est qu'il souffrait, qu'il s'était éveillé pour comprendre que ce n'était peut-être pas nécessaire tout compte fait. Alors qu'il entrouvrit ses lèvres pour murmurer à peine un mot, il perdit connaissance lorsqu'il senti comme une pulsion dans son abdomen, la douleur intense était juste trop insupportable pour lui. Ses yeux se ferment et finalement ? Fut imposé de ne plus y penser.
Ignorant le temps qu'il s'était écoulé depuis, et pourtant sans oublié son premier réveil, se souvenant de chaque détail qu'il avait traversé dans les minutes ou ses yeux furent ouvert, il ouvrit ses paupières une seconde fois. A sa surprise, le petit inconnu roula ses yeux dans une sombre pièce, mais pourtant ? Bien que l'obscurité avait l'air d'y être, il pouvait y voir parfaitement la bibliothèque, il pouvait parfaitement voir le bureau et les nombreuses fioles qui étaient rangé dans une armoire aux portes ouvertes, il voyait pratiquement tout.
Il ne reconnaissait pas les lieux ou il avait conscience la première fois, et n'eut le temps d'appeler au secours cette fois la. Un homme, d'une quarantaine d'années cette fois, vêtu d'une sombre tenue. Le visage difficile à percevoir pour cause des arcanes qui rôdait autour de lui. Ses yeux luisaient d'une étrange lumière violacé qui finirent par se dissiper au fur et à mesure qu'il baissait son sombre grimoire.
"Debout." Tel fut son ordre, à peine terminé. D'une voix grave, sûr et ravis de voir que le résultat en face de lui fut concluant. Le jeune garçon lui, était bien trop effrayé pour saisir ce qu'il se passait. Il ne voulait pas bouger, il ne voulait pas souffrir de nouveau. Toutefois, il se rendit compte rapidement. Bien qu'il sentit toujours cette étrange sensation en lui, il avait moins mal, sa douleur n'était presque plus. Pris d'un sentiment sur le visage ou personne ne pouvait le lire, il se levait de la table ou il était allongé, et finit par y poser pieds....et mains, se retrouvant par réflexe sur ses quatre "pattes". Il avait du mal à se tenir debout, alors qu'il savait pourtant comment marcher. Pourquoi devait il ainsi se comporter ? Le sorcier se déplaça, le pas lent, il n'était pas pressé. Se rapprochant vers son bureau pour y écrire son rapport, ses notes, ce qu'il a accomplit. Le sourire aux lèvres et l'euphorie était visible à travers l'éclat de ses yeux. L'inconnu lui ? Avançait comme il peut sur ses quatre membres dans un geste qui lui était difficile de saisir. Il s'arrêta sur un miroir accroché au mur, et eut l'initiative de s'aider d'une commode pour aider à se relever, observant au travers.
"Et ne casse rien."Insistait le Sorcier, également mystérieux et non connu de celui qui venait de se réveiller. Le petit noiraud observait alors son reflet. A travers la pénombre des lieux éclairé à peine par une unique bougie installée sur le bureau de son sauveur, il vit sa frêle apparence, son visage pâle et ses iris jaunes, brillant à même à travers la sombre pièce.
"Qu'est-ce...qu-..."reculant d'un pas, surpris par ce regard qu'il trouvait effrayant et qui était sien, retombant sur son fessier, manquant de faire tomber la commode, son corps commençait à expulser une infusion magique qui le dépassait totalement, impossible pour lui de la maîtriser. La douleur, bien que minime pour le moment était la, il se sentait mal, il avait peur. Le Sorcier se leva du bureau, s'approchant du jeune enfant. Il lève sa main alors et commence à dissiper, sous une formule avisée la magie qui entourait le gamin par une dissipation correctement exécutée.
"Du calme chaton, tu n'as plus rien à craindre."Lui rassure t'il, l'air à penser que cet homme fut bienveillant, sincère ou un masque ? Il était encore trop jeune pour le savoir. Il se prit d'une réflexion alors, observant de nouveau son reflet, le garçon observait ensuite ses paumes de main qu'il levait à peine. Se retournant vers le Sorcier, d'une voix un peu rouillé par l'émotion.
"Plus de douleur...?" lui demanda t'il avec espoir, ses yeux luisants d'une émotion ou il se senti pour cette fois enfin en sécurité, et plus important en vie. "Plus de douleur."la réponse du Sorcier, il tendit la main pour prendre celle du petit, le but étant de l'aider à marcher correctement, les deux se dirigèrent vers la porte.
Ydric
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Sujet: Re: Le Chat Noir Jeu 16 Juil - 3:56
Acte 1 : Le chemin de la douleur
Baptisé "X016-CF2", le jeune garçon séjournait alors dans cette étrange demeure, une maison éloignée d'un village, quelque part perdu dans le Royaume d'Hurlevent. Il ignorait ou il était, ni-même ce pourquoi il s'était retrouvé dans une situation aussi confuse. Son propriétaire lui disait de ne jamais en sortir pour le moment. Le noiraud se pensant malade, il n'eut le choix que d'accepter. De toute façon ? C'est grâce à lui qu'il peut marcher. Chaque fois que sa magie débordait ? Et ce à peine ? Le sorcier était la pour éradiquer le surplus, plus exactement la stocker ailleurs, probablement un respectable ? Le gamin n'en savait rien. Il était sûr d'une chose, la magie une fois maîtrisée, est merveilleuse.
"Quand est-ce que je pourrais faire ça ?" interrogea le petit au Sorcier qui lui répond alors d'un sourire bienveillant. "Patience, tu es bien trop jeune et instable, il faut d'abord te guérir."
X016-CF2 était de nature impatience au fur et à mesure qu'il séjournait chez le Sorcier, cependant ? Il ne le dérangeait en rien. Ils n'avaient pas une forte relation, rien qui laisserait à croire à un lien paternel ou autres. Non. Il était uniquement une possession de son sauveur et il l'acceptait. Par ailleurs, il lui interdisait de quitter les murs, on lui disait que le monde ne l'accepterait pas encore, qu'il devait rester cacher. Émotif, il lui arrivait de déborder, et c'était le Sorcier qui venait sans cesse à sa rescousse. Mais à chaque problème ou la magie envahit son corps, le petit homme souffrait, laissant le "héros" réfléchir à sa situation. Toutefois, un détail commençait à remettre en question ses projets. C'était plusieurs mois après son réveil, quelques jours avant la période d'hivernel, X016-CF2 vivait correctement. De vêtements simples, nourrit correctement. Il avait appris plus ou moins à lire et écrire facilement, et ce seul. Uniquement grâce à des livres et quelques conseils à peine donné par le Sorcier trop occupé par son travail. Il lisait beaucoup en vérité, sans comprendre malgré tout, il ne cessait de lire et ce surtout durant les absences de son propriétaire. Durant un dîner ou ils étaient réuni, l'homme dont le nom n'a été guère révélé pourtant depuis, ose entendre des lèvres de son "protégé".
"C'est quoi une ligne tellurique...?" naturellement demandé, avec un air adorable qui circule à travers son regard luisant. Ayant quelque blocage sur la question, le Sorcier lui répondit calmement. "Ou as-tu appris ces mots ?" "Dans un de vos livres, je suis désolé. Il y avait une encyclopédie pour les débutants alors je l'ai pris, je n'ai pas compris le terme "Metamorphose" et "Transmutation" ? Vous avez un dictonnaire ?"
Le Sorcier se souvient des difficultés qu'avait le garçon à s'exprimer. Ce n'est que maintenant, qu'en plus de réaliser ses progrès, qu'il s'est interoger sérieusement sur le potentiel de ce jeune.
"Que penses-tu que ce soit ? La Transmutation ?" ne perdant aucune dignité, calmement en joignant ses mains sur la table, alors qu'il repousse son assiette sur la droite de la table. Et c'est à sa surprise qu'il découvrit réellement l'une des qualités phare du jeunot.
"C'est l'une des écoles de magie les plus populaires et les plus utiles, qui permet à un mage de manipuler le temps et l'espace. Le sort de transmutation le plus emblématique est la Métamorphose, qui permet à un mage de tra-".
"Suffit." interrompit l'homme qui fronça les sourcils, étonné. "Tu te rends compte de ce que tu me dis ?" "Non...j-je ne le comprends pas. Je ne sais pas ce que ça veut dire. Je me souviens juste de ce qui était écrit."
Le Sorcier se lève, se dirigeant donc vers la bibliothèque au coin du mur dans une salle voisine, récupérant l'encyclopédie pour ensuite mettre à l'épreuve ce qu'il a retenu. Durant un quart l'horloge, l'homme vint à conclure que la mémoire du noiraud était absolue. Il se souvenait de tout ce qu'il avait lu, sans comprendre un mot pourtant. L’immatriculé ne saisit pas réellement l'importance de la capacité qu'il possédait. Oh peut-être croyait t'il qu'il avait découvert un élément qui lui permettrait son rêve de devenir un mage comme lui ? Il voyait son sauveur partir, s'éloigner, s'enfermer dans son laboratoire plus souvent que prévu. Leur contact, n'ont jamais autant été aussi...éloignés depuis.
Deux années de solitudes ont passé, le garçon ne s'en plaignait pas. Il continuait de lire jusqu’à ne plus rien à avoir entre les mains, ayant mémorisé tout ce qu'il pouvait, il commençait à s'ennuyer, de retenir malgré lui ce qu'il ne comprenait que partiellement. Il avait fait des progrès cela dit, il marchait correctement, avait une excellente vue, sa mémoire était toujours aussi fonctionnelle, et il s'aidait d'un dictionnaire qu'il avait retenu pour comprendre d'avantages ce qu'il lisait, observait, écoutait. Une fois tous les deux jours, le propriétaire revenait, dissipait la magie qu'avait causé le gamin, et repartait, il avait visiblement beaucoup à faire, l'enfant resta alors seul dans sa presque chambre, à lire, assis sur son cousin.
Un soir d'été, il observait l'individu à la robe noir s'emparer d'un lourd sac.
"Je dois m'absenter, tu ne bouges pas d'ici, je reviendrais te chercher." Bien qu'hochant la tête, le jeunot ne comprenait pas réellement les intentions du Sorcier. "Revenir le chercher ?" cela voudra dire qu'il partira en voyage ? Découvrir le monde ? Alors il l'accepta.. Il savait que loin de lui ? Sa magie viendrait de nouveau le faire souffrir, et ça ? Il ne pouvait le refuser, mais s'efforcer d'attendre, il admirait son sauveur.
"Peut-être que si j'apprends à comprendre ce qu'il m'arrive, je pourrais sans doute me soigner ! " Ambitieux et inconscient, il observa la porte du laboratoire du maître des lieux. Il se souvient qu'il n'avait pas le droit d'y entrer, mais la tentation était beaucoup trop forte. Deux heures après le départ de son héros, il finit par s'introduire dans le laboratoire, observant la pièce intégralement dans le noirs, le lustre éteint tout comme les torches. Cependant, le noir ne le dérangeant pas, il savait déjà ou aller. Ravis de retrouver des livres, il s'empara une chaise et s'en servi pour saisir un dossier dans les hauteurs des étagères, il finit par lire les écrits, ayant appris qu'ils s'agissaient des recherches même personnelles de son sauveur. C'est en laissant écouler deux trois jours que son visage s'inquiétait de plus en plus, chaque mots qu'il lisait, qu'il mémorisait, qu'il essayait de comprendre, résultait une atroce conséquence. Alors qu'il changeait de dossier en dossier, il en trouva un à son "nom". Le dossier "X016-CF2".
Extraits du Dossier X016-CF2 a écrit:
Utiliser des âmes vivantes comme canalisateur demande beaucoup plus de ressources que prévu, cependant le résultat semble tout à fait concluant. L'expérience X016-CF2 m'a coûté un chat mâle de trois ans, mais l’énergie déployé avec les catalyseurs m'ont permis de récupérer la fonctions de ses muscles et organes trop endommagée. Il a l'air enfin paisible, je reviendrais vérifier son état dans quelques heures. [...] Le corps du sujet X016-CF2 présente des progressions intéressante. Bien qu'ayant gagné des aptitudes de félidés, il a encore du mal à se comporter comme un être humain lambda. Le sujet s'embête à essayer d'apprendre à lire sans succès véritable. J'ignore ce que je vais en faire, mais il est une réussite dans mes recherches. [...] Je n'arrive pas à croire que X016-CF2 possède une mémoire absolue, cette capacité est juste extraordinaire ! Etre en mesure de retenir ce que l'on voit une unique fois...cet énergumène est une véritable mine d'or. J'ignore ce que je vais en faire pour le moment, cette capacité est forte intéressante. J'aimerai me l'approprier, mais j'ignore encore si cela m'est possible. Il me faut étudier son cas. Théories : je pense qu'extraire son âme complète pourrait m'aider à obtenir mes réponses. Cependant ces capacités de mémoire ne se résulte pas uniquement à cela. Il faudrait que je trouve un moyen de stocker cette aptitudes. J'ignore si elle est de naissance ou si il l'a obtenu en même temps que son problème, mais si je peux obtenir sa puissance magique comme sa mémoire, mes recherches avanceraient bien plus vite...[...]
Bien qu'il ne compris que la moitié des mots, il intégra globalement l'idée de ce dossier. Alors à peine avoir eu le temps de réaliser qu'il était qu'un outil aux yeux de son sauveur, le corps d'Ydric expulsa, guidé par ses sentiments de spontanéité, une nova arcanique qui dérangea tout le laboratoire, détruit diverses fioles et saccage la pièce ou il se trouvait. Pris d'une douleur insoutenable qui parcours l'intérieur de son enveloppe charnelle, il tombe de la chaise et commence à ramper sur ses "quatre" pattes.
"Non...je ne veux pas souffrir...je ne veux pas mourir...!"d'une voix tremblante, réalisant que la seule personne en qui il pouvait avoir confiance, n'avait aucune estime pour sa vie.
Alors qu'une nouvelle pulsion arcanique s'échappe de son corps, l'atmosphère semble puer la magie au fur et à mesure. Il commence à se relever, lorsqu'il pense que l’énergie lui épargne un peu de temps, s'aidant du mur pour se tenir debout, observant autour de lui avec frayeur, peur et cette agonie qui commence à agir en lui.
"Je dois partir...je dois...je dois partir maintenant...je ne veux p-..."
Par le peu de courage qui lui reste et envahit par la paranoïa, X016-CF2 finit par sortir des lieux et découvrir le jardin de la maisonnette pour la première fois, empruntant le chemin vers la petite pente. Il finit par tomber, rouler jusqu’à atteindre le bas, et expulser encore une très grande explosion arcanique, venant littéralement défoncer partiellement un tronc d'arbre se trouvant à proximité, déraciner la nature qui l'entourait. Essayant de se relevé, il finit par abandonner, ayant perdu cette force, il finit par ramper dans une direction totalement aléatoire. Il souffrait le martyre, mais pas seulement physiquement...
"Il m'a trrrahit...je le hais...je le deteste....rrrrrrr...rrrrrrrr..."
Serrant les dents alors, ronronnant par sa souffrance contre sa volonté et se perdant dans une région qu'il ne connaissait pas. Il avançait, laissant une traînée de traces magiques derrière lui, les larmes noyant son visage en détresse, il finit par avancer à pas plus que lent et ce durant des heures pour finalement rejoindre un point d'eau, il s'abreuva comme il pu, il était épuisé, boire de l'eau était son seul réconfort, le peu qu'il pouvait obtenir, et finit par s'allonger, laissant la magie opérer finalement, ne cherchant pas réellement à se battre la ou s'est inutile.
C'est alors qu'il entendit un bourdonnement. Relevant sa tête, il aperçu un mage âgé, l'apparence de la cinquantaine, vêtu d'un apparat de Sorcier, indigo, dorure et pourpre furent les couleurs de sa robe, le visage sévère, l'allure strict et discipliné, on pouvait voir qu'il renfermait énormément d'expérience.
L'homme aux allures de Seigneur dans sa robe de mage plongea son regard vers celui jaune et luisant du gamin. Et un échange peut commun s'est produit alors qu'ils se regardèrent un moment. Désespéré et se sentant en danger, il feula à nombreuses reprise en sa direction. Pourtant, l'homme semblait intrigué. Non seulement par son comportement, mais ce sentiment de détressé allié à la haine que le "chaton" dégageait continuellement. Alors qu'il n'eut le temps d'évoquer un mot, le sorcier vu une vague d’énergie pulser hors du garçon pour détruire tout ce qu'il entourait. Protégé par un sort d'abjuration des plus efficaces, l'homme à l'apparence stricte finit par dissiper la magie en trop et à la rendre à son état non évoqué avant d’apposer une marque temporaire au front du jeune garçon, afin qu'il ne puisse pas déborder en magie pendant un temps limité. Perdu dans la douleur qui lui rappelait des mauvais souvenir, le gosse finit par perdre connaissance, se pensant à jamais perdu...
"Par les Arcanes. Ce garçon..."s'exclama ce mage, affecté par voir une personne portant le fardeau de son propre destin.
Ydric
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Sujet: Re: Le Chat Noir Mer 29 Juil - 7:25
Acte 2 : Le chemin du Renouveau
Réveillé en sursaut, le cœur dans un stress qui se détendra au fur et à mesure qu'il ne sentira plus aucune douleur en lui, agitant son visage, dont les iris cherchaient à identifier ou il fut, le corps reposé sur un lit fort confortable...
Un lieu richement décoré. Une chambre simple et pourtant chaque détails soignés. Un bureau se trouve sa gauche, vide, le bois verni et sa chaise qui l'accompagne, proche de la fenêtre qui ne laissa aucun soleil entrée, dont les rideaux en sombres velours faisaient office d'apparat. Faisait-il nuit ? Non, d'ici le jeune garçon pouvait voir que les arbres empêchaient la venue du soleil. Quant à sa droite ? Au fond se trouvait diverses armoires et bibliothèques dont les étagères furent vide. Aucune poussière, aucun livre, rien. A coté se trouvait aussi un grand miroir, ou d'ici il ne pouvait pas encore voir son propre reflet, trop éloigné. Il y avait aussi une table basse avec un napperon en plein milieu, couleur bleu marine et en losange. Il observa en face de lui à présent, ou il vu un porte manteau vide, et une porte fermée d'intérieur. Le premier pas posé sur le tapis qui était posé sous le lit lui semblait fort confortable, si confortable qu'il ronronnait, soulagé de voir à quel point les lieux étaient en apparence accueillant. Ce sentiment de réconfort ne resta même pas quelque instant avant que la porte ne s'ouvre ensuite, laissant une femme de la quarantaine d'années entrer. Effrayé par le peu d'intimité, ce dernier alla en urgence se réfugier sous le lit, laissant pour seul indice ses iris luisants ressortir dans l'obscurité, les pupilles se rétractant sous une forme ovale, celle d'un félin. Pris de panique et alarmée, la dame de chambre finit par lâcher sa bouillotte, courant dans le couloir. Le noiraud pouvait entendre crier cette dernière :
"Mon Seigneur ! Il est réveillé ! Il est réveillé ! Oh mon Seigneur ou êtes vous donc ?!"
Ayant la déduction de croire qu'il était en danger ? Que l'on alertait quelqu'un pour lui faire du mal, il pris cependant la décision de quitter le lit après être sûr de ne plus entendre l'inconnue, se dirigeant vers la fenêtre sur ses quatre "pattes" mais cette dernière fut verrouillé à sa grande surprise par des chaînes et un cadenas. Cherchait on à l'enfermer ? Pourquoi ici-même ? Dans un lieu aussi somptueux et confortable, qui n'a rien d'une prison. X016-CF2 cherchait en mémoire les derniers souvenirs dont il se souvinrent à la perfection. Il avait mémorisé l'homme en robe de mage qui était face à lui, essayer de lui toucher le front tout en évitant les pulsions magiques que le corps lui envoyait. Il observa autour de lui pour trouver une échappatoire, mais rien. Alors qu'il voulait passer par la porte, il entendit des pas se diriger vers la chambre. Son premier réflexe ? Était de bondir sur les étagères de la bibliothèque maladroitement, et de grimper se réfugier tout en haut du meuble pour se cacher. En posture pour espérer ne pas être vu, il aperçu l'homme entrer calmement, ce regard sévère et perspicace qui eut le temps de faire un tour à peine de la chambre pour voir un gamin largement visible et qui se croyait caché, stupéfait cependant de le voir ici. Avançant plus à l'intérieur de la pièce, la servante attendant sagement derrière, il énonça d'une voix grave.
"Approche mon enfant, tu n'as plus rien à craindre pour l'instant." se dirigeant vers le meuble de bois et ce malgré les feulements presque lourd du petit homme qui ne cessait de le menacer en vain. "Si je te voulais du mal, tu serais déjà mort petit ingrat, je te somme de descendre !"
Après plusieurs mots, pour convaincre qu'il n'est plus en danger, il finit par descendre de l'armoire, ayant eu un atterrissage sur ses jambes mais se faisant tout de même un peu mal sur le coup, et se relevant avec beaucoup de difficulté à tenir sur ses deux jambes. Il avançait dans un pas silencieux, et s'arrêta alors lorsqu'il croisait son propre reflet, voyant alors un détail qu'il n'avait jamais vu. Oubliant la présence du noble pour se rapprocher de sa propre image derrière le miroir qui l'attirait, posant sa main alors qu'il souhaite toucher son front, sur la rune qu'il ne pouvait pas sentir au touché, tatouée sur sa peau, rune dont il n'avait jamais vu la forme, et rune qu'il lui était encore impossible de comprendre son rôle ou ce que c'était.
"Ceci te maintient en vie, jeune garçon. Il bloque ta magie précoce et évite de t'emporter dans le néant. Comprends-tu ?"ajoute l'homme qui se met derrière lui, le buste droit et les avant-bras au dos, perpendiculaire à ce dernier.
Dans un hoquet, il se retourne vivement et ajouta réplique qui étonna le Sorcier"Mais...je ne pourrais pas devenir mage ?"
Prenant quelque temps pour réfléchir à sa réponse, il finit déjà par en venir déjà à sa priorité. Il lui demanda qui il était, d'ou il venait, et surtout, comment était-il arrivé à cette situation, ce à quoi le petit répondait, la vérité, l'unique vérité. Mot pour mot ce qu'il avait lu, et dans le détail le plus effrayant chaque argumentations et vécu qu'il a subit. Le Sorcier, impassible est resté debout durant un quart d'horloge à écouter la rage qui sortait du cœur du petit homme. Ce regard effrayé, perdu, trahi.
"X016-CF2 ?, C'est ainsi que l'on te nomme ?"L'air dur, mais au fond de lui-même peiné de voir ainsi nommé la personne au grand potentiel en face de lui. Le garçon commence alors comme à s'absenter pour trouver des mots dont il a dut s'inspirer d'écrit qu'il avait retenu pour mieux expliquer son ressenti.
"Je suis né sans vie, monsieur. Dans la subjugation, traité comme un vulgaire animal, un outil. Arraché sans savoir pourquoi du monde. Il m'a appelé ainsi, j'étais heureux...mais il m'a trahit, trahit !"usant avec une certaine maladresse influencé par son ressenti sur la chose, il continua dans une peine qui le ronge. "Vais-je...mourir ?" levant ses iris avec la peur même d'une sentence irrévocable, le sorcier dépose sa main sur le crâne du gamin.
"Ton ancien possesseur avait raison sur un point, le monde est cruel, il ne t'acceptera jamais. Cependant, ce monde n'a aucun droit de te priver de la vie que tu mérites. Tu survivras, et je t'apprendrais à l'affronter jusqu'au jour ou tu seras prêt à découvrir par toi-même ce qu'il faut craindre. Cependant...il y a une condition."
"Laquelle ? Monsieur ?"craignant déjà de redevoir le pire, il sent sa respiration lui faire défaut, déjà trop intimidé par celui qui l’héberge ici.
"Cette chambre t'appartiendra, tout comme la marque sur le front que je surveillerai pour ne plus te voir détruire ce qui t'entoure. Tu auras un foyer, tu seras nourri, et je t'enseignerai à maîtriser le peu de magie auquel tu seras autorisé d'avoir lorsque tu seras en âge. Je t'apprendrais à te défendre, à te cacher, à devenir à la fois une ombre comme un éclat de lumière. Et en échange, tu devras me servir, m'obéir et accepter chacun de mes ordres ou mes enseignements."
"Comme un...serviteur ?"
"Comme un majordome." insista pour lui expliquer le rôle de ce travail auquel le garçon effectuera une fois en âge. Il réfléchit alors à sa proposition, lui posa grand nombre de question. Leur discussion se termina au bout d'une moitié de tour d'horloge. Après un court instant de silence pour permettre à la réflexion du petit, l'homme commence à lui annoncer.
"A partir de dorénavant, peu importe ta décision, tu t'appelleras Ydric. Un nom beaucoup plus humain."
Le jeune garçon regarde l'homme sans comprendre, cherchant dans sa mémoire et trouvant la définition du mot "Hydrique", il n'apprendra que plus tard bien sûr l'orthographe de son nouveau prénom, mais semble le trouver plus joli, au vu qu'il ait un rapport avec l'eau. Même si il ne voit aucun rapprochement sur le coup, il vient à lui poser une dernière question.
"Plus...de douleur ?"avec une voix véritablement fort en émotion, ces yeux luisant pour cette fois laisser un sentiment de détresse et de frayeur, la peur d'être trahit à nouveau, traduit par cette unique larme qui coule sur sa joue. L'homme, bien qu'a l'apparence de fer, touché par le problème vécu par son nouveau protégé, vient à lui annoncer alors.
"Plus de douleur..."
Les années se sont écoulées, dans un manoir dans le bois sombre, proche de Sombre-Comté ou de nombreuses rumeurs se sont installés au fur et à mesure, certaines ont été plus intrigante que d'autres. Bien sûr, bien que la plupart parlent des morts qui pourraient surgir d'un instant à l'autre, parmi les nouvelles, les villageois parlaient d'un jeune adolescent aux comportements forts étranges. Certains parlent de démon, d'autre de création de nécromancien ou on ne sait encore. Pourtant et ce grâce à la réputation du Seigneur, tous ne pouvaient pas lui porter de telles accusations, ce qui les forçaient à divulguer des ragots dans son dos.
Dénommé depuis plusieurs années Ydric, le jeune homme appris réellement beaucoup de son nouveau précepteur. La cuisine, la littérature, plein de domaine également qui donnait d'avantage l'impression à ce dernier d'être humain. Il compris beaucoup de choses rapidement, du moins la théorie ? Il pouvait la comprendre plus facilement. Le Seigneur Cardin Winchester était quelqu'un de très strict, mais contrairement à son ancien propriétaire, il était la pour s'occuper de son éducation. Il y avait des punitions en cas de bêtises, et des récompenses en cas de réussite. Le noble mage avait pris sa retraite pour s'occuper initialement de l'éducation de son élève, mais continuait de rédiger des courriers à distance, prenant son rôle très à cœur malgré tout qu'est de veiller sur Sombre-Comté. Divers domaines étaient obligatoire pour l'homme aux comportements félins. La magie arcanique, il était crucial qu'il en apprenne à maîtriser les formes, à l'étudier, à la manipuler. Par peur de nouveau qu'il se laisse envahir par ce surplus inexplicable qu'ils ont considéré comme un hancidap, la rune permettait de le maintenir en vie et de le garder stable. Elle réduisait le temps d'évocation dans l'espace d'un sortilège de quatre vingts dix pour cent. Si un mage pouvait évoquer une image miroir basique d'une minute ? Ydric n'y parviendrait que trois seconde et pourtant ? A la perfection. La rune aussi complexe qu'elle fut, permettait également de renvoyer le surplus dans les lignes telluriques, étant le catalyseur naturel permettant à cet effet. Ainsi, bien que se rechargeant très facilement en mana, il était impossible au jeune homme d'exploser ou de faire exploser quoi que ce soit avec cette marque sur le front. Il put donc devenir une sorte de "Sorcier au gâchis", c'est ainsi que Cardin Winchester comparait son apprenti. Un mage au grand potentiel aidé d'une mémoire absolue, et pourtant ? Dont l'avenir et existence se tenaient à une unique succession entrelacée d'alphabet runique sur le front. Ensuite ? Le combat. Doué dans l'art de la danse et de l'escrime, le noble ne ménageait pas non plus son élève dans ce domaine, et grâce à des prouesses qu'il pouvait se permettre, Ydric constitua sa propre façon de se déplacer, d'esquiver, d'agir rapidement, de survivre en situation réelle. Il arriva au pauvre adolescent de finir gravement blessé durant une session, mais c'était un prix qu'il accepta, il se sentait plus fort, autonome et bien qu'il se plaignait souvent ? Il était heureux de cette situation ou il se rapprochait d'un rêve qu'il construisait au fur et à mesure, celui d'espérer devenir un mage accomplit et reconnu du monde.
Cardin lui apprenait même des domaines supplémentaires qui n'avait pas forcément raison d'être. L'Alchimie, vu la mémoire de son jeune majordome, devait forcément lui être utile. Il ne lui appris que les bases cependant. Le piano également, en exprimant le vœu de l'entendre jouer au moins une fois par semaine, à croire qu'Ydric subissait une éducation strict pour devenir l'héritier même de sa famille. Il lui passa même des livres théoriques sur des domaines que lui-même ne connaissait pas pour tester son niveau d'intelligence. Aussi étonnant ? Il se chargeait également de lui faire étudier et ce sans limite la psychologie, la déduction, et les rapports entre individus dont la majeur partie ? Ydric ne comprenait rien. Le grand Seigneur lui fit enseigner le noble jeu, la dissimulation, le théâtre, l'éloquence et même les rapports sexuels, auquel il engagea des courtisanes pour s'en occuper. A peine âgé de ses quinzes années potentielle qu'il était une petite banque de données, et doué dans majeur parties des compétences principales qu'il lui fut enseignée. C'est ce qu'a conclue le Seigneur lors d'une situation réelle, dans un duel ou la mort était envisageable pour lui, afin de tester ses limites.
Il se souvint de se jour comme jamais personne, aucun soleil, un noir presque incroyable, éclairé par quelque lanternes posées de part et d'autre dans le jardin. Surveillé par un ou deux hommes de sa gardes personnelles, jardin dont la flore manquait cruellement si ce n'était dans une serre plus loin ou sont enfermés des plantes de choix pour des potions d'une qualité abordables. Ydric était avec son maître, en plein milieu du vaste jardin, avec plusieurs mètres de distance qui les séparent. Il portait une armure noire en cuir plutôt basique ce jour la, et son arme sophistiqué qu'il avait fait demandé pour assurer la réussite de ce genre d’événements. Cette arme qu'il avait gravé de rune lui-même, fait enchanté par son instituteur qui se tient face à lui, et donc la longue corde pendouillait depuis le manche. Son maître disait souvent qu'il voyait en cette corde "la queue d'Ydric" aussi vulgairement appelé.
"Je risquerai d'être plus violent que d'habitude dans ma main oeuvre. Plus tu résisteras, plus j'augmenterai la cadence. Si tu échoues, je te métamorphose en chat pour un long moment."
Parcouru d'un frisson, Ydric n'attend pas une minute de plus, ne supportant pas être transmuté par son professeur, il tire la lame d'un fourreau tout deux couleurs onyx, gardant l'épée en main droite et le fourreau en gauche, dans une posture, prêt à s'attendre à tous.
"Ne me déçois pas."la rapière enchantée dont la main gauche lâche la poigne finit par léviter au dessus de lui et pointer le jeune combattant avant de se multiplier par cinq, combiné à ce célèbre sort d'image miroir. Trois des lames vont tel des aiguilles foncer directement vers Ydric qui lui court en direction du Sorcier, le pas vif, droit et certain, esquivant la première rapière dans son pas de course alors qu'il se fait propulser lui-même sur la droite, laissant une image miroir fragile qui se fera éjecte par une rapière et finira détruite une fois que la rapière fut planté au sol. La seconde rapière également esquivée de cette même façon en se basculant du coté gauche. La troisième en sautant juste au dessus et se rattrapant par une roulade agile alors qu'il persiste dans sa course pour essayer de le rattraper, alors qu'il charge et lève son arme pour l'abaisser vers un Sorcier confiant aux bras croisés, alors que les deux autres rapières restants font office de barrière en effectuant parade à la lancée du "jeune chat" qui revient pied au sol, et croiser le faire, deux armes contre deux, alors que le Sorcier ne bouge véritablement pas de la ou il est, on pourrait presque l'apercevoir murmurer ses incantations. Les trois rapières à l'arrière reviennent essayer de prendre par surprise un Ydric bien trop axé par ses réflexes et les esquivent, en détruisant une grâce à un sort instantanée, le cône de froid, l'une de ses évocations de givres préférées d'ailleurs. Les autres illusions dissipée durant que la rapière originelle se retrouve dans la main gauche de son propriétaire, alors que le bras droit tendu dessine divers symbole dans l'espace, le sort blizzard, puissant et célèbre. On peut voir des éclairs de givres tombés depuis le ciel sans comprendre d'ou cela puisse venir. Ydric aura eu le temps de noter que ces pluies ont visiblement été mesurée en puissance pour ne pas achever le jeune garçon si il venait à s'en prendre une. Mais ça ne l'arrêtera pas, s’éjectant en arrière par des acrobaties, des roues qui lui permet de reculer plus rapidement. Cependant bien qu'esquivant les belles chutes de glaces, ça le désavantageait cruellement de s'éloigner de son adversaire qui ne manquait pas de le lui rappeler.
"Qu'as-tu donc dans le crâne malheureux ?! Ne me laisse pas loin de toi !" Vu la faible distance que peut user pour atteindre Cardin par rapport à lui-même, formant entre le creux de ses mains un éclair de givre un peu plus poussée qui se laisse foncer directement en direction du jeune homme. Ydric se balance sur le coté mais sent alors la proximité de justesse du projectiles qui vient lui frôler la hanche. S'amortissant avec une roulade il sprinte, déjà essoufflé, le front transpirant. Face à lui ? Tous ses sens sont mis à l'épreuve.
"Pense stratégie...il me faut une idée..."grognait t'il dans sa mémoire qu'il finit par eu comme une illumination. Il finit par se concentrer sur un nouveau sort qu'il avait appris uniquement pour ce jour. Continuant de se rapprocher de sa cible. Il esquive les projectiles arcaniques qui fonçaient en sa direction et croise de nouveau le fer avec l'unique rapière enchantée qui se daigne de danser sans son maître. C'est la ou il plante après une incantation brève sa lame dans le sol et dévoile une nova de givre, gelant la rapière avant même qu'elle n'eut le temps de l'attendre, un sort qu'il venait d'apprendre. Révélant qu'il peut maintenir dans l'espace les évocations de givre plus longtemps que l'arcane pure.
" Bonne idée ! Mais ce n'est pas fini !"Cardin voit sa rapière certe bloquée mais ne le ménage pas en lui infligeant la cône de froid que lui-même lui avait appris, plus violente, plus froide. La puissance brisant la glace retenant la rapière et éjectant le pauvre qui ronronne au sol, gigotant de partout pour vouloir se réchauffer. A peine les réflexes et plaintes d'Ydric disparue que la rapière vient pointer le visage de l'adolescent.
"Mort."lui souffle t'il, à peine épuisé alors qu'il saisit sa rapière en main et reculer avec."Cinq minute de pause, pas plus."alors qu'il observe rapidement une montre à gousset qu'il sort de sa veste."Continue de réflechir à des idées, construit une stratégie fiable, intelligente et joue sur la surprise."
Ydric se relève avec grand mal, ayant ressenti de plein fouet le vent glacé. L'apprentis subissant déjà de lourd déjà se tient sur ses deux jambes tremblantes de froid. "Oui, maître...!"Essayant de récupérer de ses dépenses. Mélanger magie et prouesse physique sont on ne peut plus épuisante, surtout si il faut donner tous depuis le début.
Après de très nombreuses sessions en cesse fin de journée, Ydric était soumis à finir en petit chat jusqu’à la fin de l'après-midi, cependant son maître bien amusé de ce genre de punition ne manqua pas de le récompenser de ses efforts et de progrès, pas de simple caresse sur le crâne du pauvre puni qui malgré tout finira par ronronner avec grand plaisir, dans ses bras.
Dernière édition par Ydric le Mar 17 Nov - 4:47, édité 1 fois
Ydric
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Sujet: Re: Le Chat Noir Lun 10 Aoû - 9:19
Acte 3 : Ce que le cœur préserve :
"Je ne le retrouve pas mon Seigneur, dois-je envoyer quelqu'un au centre-ville ?" "Inutile, lui-même verra pourquoi il n'est pas prêt à affronté le monde."
Durant les années qui atteignait son dix-septième supposé anniversaire, il arrivait à Ydric de sortir du manoir pour découvrir et rencontrer les habitants du village de Sombre-Comté. Voir ce qu'il y avait hors du domaine le fascinait, le rendait curieux. Il voyait d'autre individu et pensait pouvoir les approcher naturellement. Il se souvient de la première fois, l'unique fois qu'il arpentait les rues du village. Il était accompagné avec son précepteur qui insistait sur le fait est qu'Ydric vive ici. Le comportement du jeune faisait parler de lui. Qui est il ? Qu'est-il ? Il est étrange non ? Tant de rumeurs à son sujets ont commencé à être divulgué sur son sujet. Et au final ? Par paranoïa ou simple mépris gratuit, Ydric eut la mauvaise réputation d'être considéré comme un oisillon de malheur. La réputation des bois lui conférait déjà celle d'être une création d'un mage noir, ce qui n'était pas intégralement faux en soi. Cependant, Il l'appris à ses dépends. Des jets de pierres, des insultes, il n'eut le temps de répliquer, il devait se soumettre pour éviter de commettre une erreur et d'être d'avantage mal vu par les citoyens. Ainsi, Ydric observait les personnes de loin, et ne s'approchait guère de leur personnes trop longtemps. Les Veilleurs ne semblaient pas hostiles à son sujet, et même si ils étaient méfiants, certains commerçants acceptaient sa présence. Cependant il était haï par de nombreuse personnes qui ne manquait pas de le lui rappeler. Si il ne se faisait pas persécuter, il fut ignoré. La volonté de connaître le monde se dissipait au fur et à mesure qu'il espérait que cela change à chacune de ses sorties.
Un jour, ayant été surpris d'écouter une conversation sur le fait que le légendaire pâté de crabe était en faite constitué de chair d'araignée. Éjecté hors de la taverne, les regards se sont tournés vers lui. Des rires et des soupirs, des regards de mépris, rien ne changeait plus que d'habitude. A peine il redressait la tête en grognant qu'un homme vient lui tendre la main avec un sourire.
"Ne fais pas attention à eux, ils sont juste jaloux."
Sans comprendre pourquoi on était agréable avec lui soudainement, il accepta la main tendu et se retrouvait face à lui. L'homme se présentait sous l'identité de Vilkos Barenhall, un "Fils de Sombre-Comté" comme on aimait les appeler ici. Il était accompagné d'une petite bande qui appréciait apporter leur aide aux Veilleurs avec ou sans leur consentement. Vilkos était une personne plutôt sympathique et avait l'air empathique envers le noiraud.
Ydric allait souvent à la rencontre de sa nouvelle connaissance, au fil des mois, il se rendit bien compte qu'une nouvelle amitié fut naissante. Bien que Vilkos et sa bande ne cessaient de le taquiner lorsqu'il feulait pour rien, Ydric se sentait malgré tout respecté pour sa juste valeur. Il apportait ses connaissances aux groupes et noua de nouvelles relations. Ydric était le plus jeune, mais grâce aux données acquises et retenu par sa mémoire, il ne cessait d'intriguer les autres, surtout lorsqu'il parlait de magie, car il était devenu le "Mage" du groupe. Il arrivait que le groupe emmenait alors le jeune durant leur missions, la ou il appris à affronter les créatures, en majeur partie les goules ou autres immondices perdu dans la forêt, le travail d'équipe était de mise. Et ainsi, ils vivaient de grandes péripéties dans cette seule forêt. Il se souvint de la fois ou il a même aidé à trouver comment mettre hors combat un sorcier, faisant office de conseiller de temps à autres. Il se sentait à sa place et durant l'année, veillait à les aider derrière le dos de son précepteur.
Vilkos était pour ainsi dire le chef de la bande. Mais plus encore, Ydric le considérait comme son meilleur ami. Les deux riaient souvent ensemble, et le Sorcelame appréciait lui raconter des histoires. Ils étaient très souvent ensemble. Le jeune osait même se confier alors à son nouveau proche, qui lui gratifia d'un sourire et d'un air qui paraissait empathique, lui-même contait ses expériences. Vilkos était le premier à mener le groupe vers la victoire, optimiste, vaillant. Parfois il manquait de sérieux, mais il était toujours agréable à vivre. La relation qu'il eut avec Giovanni fut complexe. Autant parfois ils discutèrent calmement, échangeaient beaucoup. Giovanni améliora sa capacité à se fondre dans les ombres et son agilité et en échange Ydric lui présenta diverses façon utiles d'utiliser un de ses enchantements sur les outils qu'il avait. Autant, ils n'arrêtaient pas de se battre, de faire des duels, de se lancer des défis, de s'engueuler sous la consternation des autres. Ydric voyait en lui un rival qu'il devait rattraper, alors que Giovanni, dont la seule volonté était de servir le royaume, adorait taquiner le noiraud, et ce de la façon la plus sadique possible. Mara et Ydric avaient beaucoup à apprendre de l'un comme de l'autre. Elle était surtout très intrigué par les comportements félins qu'il ne cessait d'exprimer. Étonnée de le voir ronronner quand celle-ci vient lui ébouriffer les cheveux. La touche féminine du groupe partageait aussi les recettes culinaires avec lui, impressionné par la capacité du jeune à retenir une recette sur le bout de ses doigts. Elle avait un air un peu garçon manqué. En combat ? C'était la première à foncer tête baissée. Calayn en tant que fils d'une famille de la noblesse vivant à Sombre-Comté était le plus courtois de tous. C'était celui qu'ils envoyaient toujours pour négocier avec les Veilleurs si ils avaient besoin d'assistances. La relation qu'il porte avec Ydric était floue, ils s'entendaient sur le terrain, mais il n'appréciait pas le comportement...de félidé qu'exprimait Ydric, le trouvant étrange, anormal. Il l'accepta cependant parmi eux. Quand à Nordan, c'était un peu le plus grognon de tous. Toujours à se plaindre. Il était cependant très solidaire avec les autres. Avec Ydric ? Il faisait parti de ceux qui ne cessait de lui faire remarquer à quel point sa mémoire était utile, mais également que ses mimiques étaient déroutant. Il était partagé sans doute, mais arrivait à discuter de tout et de rien avec lui.
Deux autres ont rejoint Vilkos dans leur combat mais n'ont pas réellement porté Ydric dans leur cœur, mais ça n'empêchait pas le Sorcier en devenir à continuer de traîner avec eux lorsque son précepteur en avait fini avec lui.
"Fais ce que tu veux Ydric, mais je t'aurai prévenu. Ces gens se serviront de toi. Et une fois fait, ils te jetteront, comme le monde m'a rejeté."
Il n'écoutait pas ses paroles qui résonnait en sa mémoire, pensant que son maître était dans le faux.
A la fin de l'année de son dix-huitième anniversaire, durant la période du Voile d'hiver, Vilkos intercepta Ydric qui se dirigeait dans la taverne pour lui apporter de bonnes nouvelles.
"Hey ! Ydric ! On a dégoté une mission très facile du coté du Cimetière au sud ! Tu veux en être ?" "Je voudrais savoir les risques et qui vient." demanda le Sorcelame à son chef et ami. "Giovanni et Mara m'ont dit qu'ils n'étaient pas vraiment disponible, mais tous les autres sont sur le coup ! Tu veux venir ?" "Pourquoi pas, mais je dois chercher mon armure de cuir."
Se donnant rendez vous aux portes du Cimetière indiqué, Ydric revint équipé et prêt. Arrivé au lieu de rendez vous, personne ne se montrait. Sont ils en retard ? Ou trop à l'avance qu'ils seraient parti sans lui ? Pris d'une certaine frayeur à l'idée d'aller au Cimetière tout seul, il pris le choix de prendre son courage à deux mains. Dépassant le grillage, main tenant la lame qui fut accroché encore au dos, il observa autour de lui, se retenant de les appeler, évitant de faire du bruit, avançant sur le chemin pour éviter de tomber bêtement dans un piège, il pouvait voir dans l'obscurité que personne était présent. Inquiet, il finit par rebrousser chemin mais fut interrompu par une présence qui surgissait au dos de sa personne, lame en main, lui plantant alors qu'Ydric cherche à l'esquiver, une dague au creux de son épaule, l'armure ayant amorti une partie de la lame. Ronronnant de sa souffrance qu'il pouvait supporter, il leva la tête pour se rendre compte qu'il connaissait son agresseur.
"N-Nordan ?"
L'homme en question commence à se tenir en posture de combat, alors qu'il le fait reculer d'avantage dans le cimetière. Ydric regardait autour de lui les autres qui commençaient à venir à lui pour l'encercler, dont Calayn et même Vilkos.
"Que se passe t'il ? Qu'est-ce que vous faites ?!" très apeuré par la situation qui le bouleverse rapidement, le corps tremblant n'osant pas sortir son arme.
"Il est fait !" Calayn pointant Ydric de son épée bâtarde, prêt à lui tomber dessus d'un moment ou un autre.
Parcouru d'un stress ou il se rendit compte qu'il était en danger, il finit par se rendre invisible à l’œil nu, s'aidant en plus de l'obscurité pour rendre totalement confus les autres. Courant aux travers du Cimetière et prenant le risque de marcher proche des tombes, il se réfugie en grimpant un arbre et restait cloîtré bêtement en haut à espérer qu'on ne le trouve pas. C'est la qu'il vu un massacre se produire sous ses yeux.
Des morts sont sorti des tombes sans comprendre pourquoi ni comment, encerclant les braves types pour les assiéger, la bataille fut rude, Ydric pouvait voir deux goules capturer un de ses "alliés" et mordre dans sa chair, les cries incessant de douleur de l'homme fit echo dans tout le cimetière, ce qui en ramenait d'autres encore...encore....et encore.
Ne supportant pas ce spectacle, toujours sous le choc. Il laisse la bande se charger des morts et il fuit. Lâchement ? Voir que ses présumés amis lui tendaient un piège était en train de pourrir la mémoire d'Ydric. S’échappant du cimetière par l'ouest, il tomba nez à nez face à Vilkos, le regard amplit de rage et de rancune injustifié, il tendit sa lame face à l'homme aux comportements de chat.
"Tu les as tué...c'est de ta faute si ils sont morts !" dans une voix limite faisant croire qu'il était emporté par la folie. "Vilkos...ce n'est pas moi...je n'ai rien fait ! Pou-" La ferme ! Je vais m'occuper de te faire disparaitre ! Pourquoi ?! Tu es mon ami ! Je suis ton ami ! Pourquoi veux-tu f-..." dans un début de sanglot, sans saisir le pourquoi son meilleur ami lui tend un piège de la sorte, pourquoi il souhaite sa mort. "Un ami ? Tu n'es pas un ami. Tu n'es qu'un monstre crée par un bâtard de sorcier, t'es qu'une merde qui existe par le biais d'une magie interdite ! Rien que de savoir que j'ai dut t'accepter parmi nous me dégoûte !"
Sous les paroles de Vilkos, le sorcelame se remémorait ses dernières en boucle dans sa mémoire durant une fraction de seconde, un autre court instant ? Il se souvint des paroles de son maître. Le cœur entravée par la peur et la paranoïaque, ses jambes se fléchirent presque par spontanéité, on pouvait voir la rune de son front briller malgré le bandeau qui servait à le cacher au monde.
"Je vais te buter Ydric...je vais te buter..." il s'approche dangereusement, le pas décidé, la lame en main. "Je ne veux pas...j-je ne veux pas me battre..!"
Alors que l'épée vient se lever contre Ydric, ce dernier vient parer avec la sienne qu'il sort du fourreau à toute vitesse, les deux lames dans une danse martiale commencent à s'entrechoquer, agressif sont les mouvements de Vilkos, et défensif sont ceux de son adversaire. Vilkos n'hésite pas à user de coup les plus fourbe. Alors qu'il pense l'atteindre, il balaie horizontalement la lame avec puissance devant lui, détruisant une faible image miroir que le sorcelame avait laissé après s'être éjecté en arrière, mais pas assez rapide au vu de l'entaille qu'il a laissé sur l'armure. Le chef de la bande se redresse et s'avance lentement vers le "chat" prêt à en découdre.
"Arrête ! Je t'en supplie !"
Mais rien n'y fait. Vilkos veille à revenir dans le combat, frappant de toute part Ydric qui effectue diverses parade avec la lame et le fourreau qu'il détient en main. Ydric use de ses illusions, sautant en arrière pour finalement envoyé une image miroir le désarmer et disparaître en fumée juste ensuite, la lame du combattant s'envolant un peu plus loin derrière. Vilkos n'en arrête pas la pour autant, veillant à courir pour essayer de la saisir, poursuivit par les faibles nova de givre qui disparu bien trop rapidement, sans être en mesure de bloquer l'individu. D'une roulade maîtrisé, le combattant récupéra sa lame et commence à repartir vers le sorcelame, lui imposant ses arts aux combats aux corps à corps et assiégeant un Ydric bien trop paniqué, il réussi à planté sa lame au flanc de son supposé "ami". Gémissant d'une douleur en plus de ronronner, il recule, blessé. Il se sentait réellement perdu sur le coup, mais se devait de survivre coûte que coûte, il commence à disparaître, mais Vilkos ne ménagea pas non plus ce pauvre sorcier qui se voit infligé taillade au niveau de la cuisse gauche. Alors qu'il continua, visant la tête, Ydric repoussa son adversaire d'un cône de froid. Le combattant commence alors à se relever, riant presque de façon démente.
" T'es dans la merde Ydric ! Viens minou minou ! Hahaha !"
Le sort n'étant pas assez puissant, le guerrier continua de s'approcher du Sorcelame pour l'harceler, les lames se dérapent entres elles, et c'est toujours Vilkos qui semble mener le combat. Usant d'une balayer pour mettre Ydric à terre, il n'hésite pas à brandir son épée et chercher à le planter pour en finir. Ydric formant une croix avec ses bras et dans un mot de pouvoir, eu le temps de matérialiser un bouclier de mana. La pointe de l'épée entrechoqua la barrière, mais le noiraud savait qu'elle ne tiendrait pas plus de trois secondes.
"Je ne peux...pas...je ne suis pas un monstre...je ne veux pas mourir !"
Alors que ces pensées ne cessaient de se plaindre en son esprit, la rune finit par céder en résistance et une immense vague d’énergie commençait à s’échapper du corps du jeune homme sous forme de nova arcanique brut, brûlant le corps d'un Vilkos bien trop prêt et déracinant la flore aux alentours dans un court périmètre. Elle était si puissante que Vilkos avait son armure endommagé et le corps bien alourdit, il peiné à se relevé, encore choqué du coup qu'il venait de recevoir. Ydric se relève dans une grimace des plus difficile à supporter et commence à presser le pas, saisissant son arme qu'il pointe vers son ancien chef qui n'eut le temps de voir son prochain coup. La lame pénètre le ventre de l'homme, Ydric trébuche alors sur lui et le fait tomber derrière lui, appuyant d'avantage avec son poids et la chute de son adversaire, avant de rouler sur le coté au sol, tout en retirant presque sauvagement son arme, reculant lorsqu'il se relève, et râlant quand son flanc lui rappelle qu'il fut touché. Le corps de Vilkos tremble sous ce coup fort critique, la perte de sang se fait importante.
"Brr..bl....rbll...Yd-...." par ses mots incompréhensibles, Ydric commence à hausser ses deux sourcils, le corps toujours libérant une aura arcanique, il finit par tomber sur ses deux genoux, affligé lui-même parce qu'il vient de faire.
"N-non...ce n'est pas de ma faute...c'est toi qui l'a cherché...ça ne peut pas être...de ma faute...!"
Pleurant alors l'acte qu'il avait commis pour la première fois de sa vie lorsqu'il aperçoit son ami mourir à petit feu, il le regardait sans s'approcher de lui, sans même l'aider. Bien traumatisé parce qu'il venait de vivre à l'instant.
"Tu m'as rejeté...toi aussi...?" Alors qu'il se relève, les iris toujours par l'éclat de magie luisant mais ayant perdu en volonté, il finit quand même par trouver la force de se relever malgré ses blessures. S'approchant du corps de son ami, il lui confie alors :
"Je suis...désolé..." avant de planter sa lame dans le crâne de son adversaire, afin de lui épargner les souffrance. Les larmes tombèrent, les pleures voguèrent de plus belle, les larmes coulèrent sur sa joue.
Ce n'est qu'après une bonne dizaine de minute qu'il se leva de nouveau. Rangeant son arme et de quittant les lieux, laissant la personne qu'il appréciait le plus au monde rejoindre le néant dans la souffrance qu'il avait selon lui mérité.
De retour au manoir, la servante vu le pauvre jeune en sang et l'installa directement dans sa chambre. Lui faisant retirer ses vêtements, le couvrant de bandages, soignant ses plaies comme elle put et alla prévenir le seigneur. Cardin Winchester vint alors lui rendre rapidement visite et entendit toute la version de la victime qu'il héberge chez lui. Il profita de cet instant pour le couvrir d'empathie, réparer sa rune et veiller à la santé du brun ténébreux. Après l'avoir calmement écouté et être resté à son chevet, Ydric vint lui laisser une parole. Le noble se souviendra alors d'avoir vu son protégé meurtri par une haine considérable, la même haine qu'il avait déjà vu autrefois à leur première rencontre.
"Mon seigneur...vous êtes la seule personne en qui...je peux avoir confiance..."
Traumatisé et rancunier, il n'est plus sorti du domaine depuis un très long moment. Cardin lui informa que la plupart des personnes qui ont réussi à échappé à la mort ont été livré par ses soins à la prison d'Hurlevent et qu'un certain Giovanni Morbis avait aidé à cet effet.
Mais hélas acceptant le fait de ne pas être prêt, il séjourna aux cotés de son maître sans quitter les murs et ce jusqu’à encore quelques années.
Bonus Ydricopédia :
Bien qu'il possède des yeux totalement humain, ces derniers une couleur jaune et semble émettre une légère luisance. Il arrive que la pupille prennent une forme ovale comme celle-ci dessous.
A prendre en compte dans une couleur jaune or comme l'avatar:
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Le Chat Noir
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