Hozen dans la brume

Le parler hozen est pétri de mystère. Bien que la majeure partie des hozen soit capable de s’exprimer en langage commun, ceux-ci ajoutent souvent une variété d’autres sons et de « mots » dont la traduction reste une énigme pour les autres races.

La plupart des érudits jinyu pensent que ces vocables sont de nature offensante ou ordurière, mais cette théorie est loin de faire l’unanimité.

Pour reprendre les mots du grand sage Ouk Ouk, « Toi peux sortir le cac du douk, mais toi dois jamais mettre le douk dans le cac. »

Des paroles empreintes de sagesse. Probablement.

La durée de vie des hozen est très courte. Les plus âgés d’entre eux ne dépassent guère les vingt ans. Ceci explique leur maturité très relative par rapport aux autres races douées de langage.

Contrairement aux jinyu très réservés et bien élevés, les hozen sont des individus passionnés, épris d’amour et aussi de haine. Ils aiment ressentir pleinement les émotions, à partir du moment où elles sont intenses.

Même si certains des hozen des forêts les plus dociles ont choisi de s’intégrer dans la culture pandarène, ils restent au fond d’eux les membres d’une race simple, poussés par leurs passions. Ils aiment chasser et pêcher, et attaquent souvent toute personne se trouvant sur leur terrain de chasse. C’est regrettable, car ledit terrain de chasse a rarement des frontières bien définies ou signalées. Heureusement, des moines pandarens gardent souvent un œil sur la plupart des hozen.

Les hozen du sommet de Kun-Lai sont inhabituellement agressifs, même pour la norme hozen. La nourriture et les biens de première nécessité se font souvent rares dans cette région hostile. En période de disette, le commandement hozen peut déclarer un « ravage » sur les hameaux proches.

Lors d’un ravage, tous les hozen capables de marcher lancent des attaques en masse sur les villages voisins. De cette manière, soit ils obtiennent suffisamment de vivres pour passer l’hiver, soit ils perdent suffisamment de leurs éléments les plus faibles pour que les provisions dont ils disposent suffisent à nourrir tout le monde.

Depuis des années, les pandashan et les grumelots entretiennent une paix précaire avec les hozen en échange d’un tribut alimentaire. Par crainte des pandashan, les tribus locales se tiennent coites… en général.

Attention aux jinyu

C'est rien que des doukacques

Oukez-les dans les jerbs.