Perce-Ténèbres, Azéroth et peut-être plus (à faire vivre)

Lysa descendit jusqu'a sa chambre et s'allongea sur son lit, prenant son livre sur les plantes. Silence et Graou s'installèrent autours d'elle, s'endormant sur le lit.
Lorsque la magicienne décida de dormir, les louveteaux restèrent avec elle, prenant une bonne partie de la place du lit de l'auberge naine.

Devant le miroir, Anke admira le résultat : le caraco rouge cintré mettait en valeur les rondeurs de la poitrine ainsi que la finesse de sa taille. La soie était douce au toucher et la dentelle laissait judicieusement deviner le grain de peau, affriolant sans verser dans le vulgaire.

La jeune femme ajouta l'une de ses paires de bas préférés, les clipsant au porte-jarretelles noir. Elle n'avait pas beaucoup eu l'occasion de les mettre avec Lust et les deux petites boules de poils, attachantes et câlines mais absolument intenables dès qu'il s'agissait de rouler, mordiller, courir et se faire les griffes dans des tissus, si possibles fragiles et coûtant un rein à l'achat.

Une paire de chaussures à talons haut, des bougies pour une ambiance feutrée, voilà qui devrait mettre Archandre de meilleure humeur lorsqu'il rentrerait !

Admin Messages : 222 Date d'inscription : 02/07/2013

L'atmosphère de Thelsamar est propice au calme et au repos. C'est en tout cas ce que Archandre essaiera de faire passer à chacun en partageant un peu de temps avec chaque Nain présent et ses hommes. De terrasse en terrasse on discute, on prend un verre, on goûte une spécialité et on apprend à se connaître.

Oui... ce voyage se passe bien et c'est avec le sourire qu'Archandre aperçu l'équipe former un noyau autour de lui et rester soudé sans lui.

"De merde" fut le nom attribué par Ragnar pour la soirée passée, même si il y avait eu des moments plus qu'agréable... Soirée catastrophique ça avait tourné au massacre.

Ragnar se reposait contre l'un des arbres qui entourait Thelsamar, admirant les restes du Loch en cette période qu'est l'été. Enroulé dans sa cape cendrée, il détaillait les lieux de son regard azur. Il se souvenait de cet endroit avant le cataclysme, et les ravages d'Aile de Mort étaient encore exposés, stigmatisant Azeroth de son passage dévastateur qui la déforma.

C'est dans ce décor ou la nature reprenait ses droits que le guerrier méditait encore sur ce qui s'était passé la veille. Lysa avait été beaucoup trop loin envers l'Indomptable, si loin qu'elle avait dépassée le point de non-retour... Plus rien ne serait jamais comme avant entre ces deux là. Mettant en périple autant son secret que Kitaria, la mage avait en plus levée la main sur Ragnar en plus de cracher sa haine sur lui. Les explications de celle-ci, était pour l'homme, du grand n'importe quoi. Mais bien qu'il ne la pardonnerait sans doute jamais, Ragnar avait mit le point sur ce que devait être Perce-Ténèbres, s'inspirant des propres dires de la Prêtresse. "Une famille, une meute, voila ce que nous sommes." Malgré sa rancune, le guerrier tenait à garder cet esprit dans lequel se sentait bien, où il se reconnaissait. Le groupe devait rester unis avant tout, et d'après lui, ce n'était certainement pas les derniers événements qui allait changer quelque chose à cela.

Son regard dériva sur l'intérieur de son avant-bras droit où une nouvelle runes au caractère élémentaire prenait de nouveau forme. Il ne connaissait que trop bien cette douleur... Il en vint a se demander qu'elle était la particularité de celle-ci et ce qu'elle allait lui permettre. Après la peur venait la curiosité. L'homme comprit que lorsqu'il utilisait sa masse dans des moment fort, notamment dans la colère, la rage, les runes se présentaient plus vite qu'a la normale...

Lysa regarda le groupe s'éloigner alors qu'elle veillait sur les affaires. Les événements d'hier l'avait trop secouée et elle n'avait pas la tète à courir ou à combattre ou quoi que ce soit requérante de la concentration. Elle avait peur qu'une inattention réitère le désastre de la veille. Elle ouvrit son livre sur les plantes et attendit patiemment qu'ils reviennent de la course d'obstacle.

La nuit était tombée sur Thelsamar et le guerrier, dans sa tenue de cuir dont il avait l'habitude de se vêtir hors des combats, était dressée sur le sommet d'une des hautes montagnes du Loch Modan. Enroulé dans sa cape cendré, son regard était braqué vers le Nord, d'ou un soufflant venait doucement balayer son visage. Le vent de ce qui fut jadis ses terres, le Royaume de Lordaeron. Il était né dans un village non loin d'Andorhal où l'on vivait de ses récoltes. Des nobles fermiers et paysans, piller par le seigneur d'après lui.

Songeur, son regard se perdait. Avant rejoindre Perce-Ténèbre, après la sombre aventure qu'il avait traverser chez une maison noble, il était retourné vers le Nord du continent pour s'arrêter dans un village ou il passa plus d'une semaine. Ce qui s'y était passé... cela était une autre histoire...

Ce n'était pas que Ragnar était craintif, mais il savait que la caravane allait forcément passer par cet endroit qui était incontournable. Et il était prêt à affronter ce qu'il y avait accomplit. Lorsqu'il dériva ses yeux azur vers le ciel, il vu un corbeau voler, tournant en rond comme à la recherche d'une proie. On lui avait rapporter que les corbeaux étaient ceux rapportaient tout ce qu’ils voient et entendent aux dieux, comme si ils les envoyaient voler autour du monde chaque jour afin de pouvoir savoir tout ce qui s’y passe. Pour Ragnar un corbeau qui volait au vent annonçait une victoire... Mais si il volait sans qu'aucun vent ne le pousse... C'était alors la défaite qui l'attendait.

Il y vu signe offert par les titans et ne put s'empêcher d'esquisser un fin sourire au coin des lèvres. Même si Ragnar avait parfois prit l'habitude de les défier en leur demandant si son destin était écrit d'avance, voulant en être le maître, il accueillait volontiers les avertissements.

Après quelques temps à essayer de porter un regard lointain pour tâcher de reconnaître certaines formes des régions à venir, il revint à Thelsamar pour rentrer dans sa chambre...

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Les derniers évènements avaient secoués Archandre en bien comme en mal. L'atmosphère était agréable mais les incidents arrivaient bien trop souvent. Anke l'aura sans doute remarqué, ainsi que les couche-tard, mais l'homme sortait de plus en plus fréquemment de sa chambre pendant la nuit.

En armure complète, à demi ou en tenue civile, Archandre ne gardait qu'une constante : Erobin, son épée. L'Archimage pourra avoir été aperçu en train de partir au nord de Thelsamar un soir, puis au sud un autre soir, ou encore disparaître aux abords des maisons naines les plus hautes en ville. Quoi qu'il en soit, les curieux qui l'auront suivi le verront toujours s'enfoncer dans les forêts environnantes de la ville Naine, sans jamais réussir à retrouver complètement sa trace.

Ses retours étaient cependant bien différents : le regard sombre, mauvais parfois ou trop froid lorsqu'il pensait que personne ne le voyait disparaissait instantanément à la vue d'un membre de son équipe, remplacé par un sourire chaleureux et franc.

Que se passait-il dans ces moments où il était seul ? Peut-être qu'un curieux tentera un jour de le suivre à la trace.

Le guerrier sur sa route retour aura eu l'occasion d'apercevoir Archandre s'enfoncer dans la forêt. Curieux de savoir ce que le Commandant faisait à un telle heure et seul, il s'engagea à le suivre silencieusement. Aidé de Bragg et connaissant la région en plus de savant se déplacer sans un bruit, il ne l'aura probablement pas perdu de vu si il n'use pas de magie.

Mauvais augure:

Ragnar parcourait pour la troisième fois le petit chemin de terre abrupte qui menait vers les hautes montagnes qui surplombent Thelsamar. La pluie de la journée avait rendu la traversée difficile, trempée et boueuse, si tant qu'il dû parfois s'aider de ses mains pour s'accrocher un des rochers que le terrain recrachait. Soigneusement et entièrement emmitouflé dans sa cape à capuchon cendrée, lorsqu'il arriva enfin jusqu'au sommet de l'une d'entre elle pas à pas, il ne fut pas déçu. Son perchoir lui fourni un observatoire idéal.

Le vent froid du nord soufflait, il arrachait aux arbres des bruissements sans fins. Ragnar s'y sentait seul et observé à la fois. Dans de délicats mouvement, il vint défaire les attache qui maintenaient sa cape qui claquait contre lui sous les bourrasques, les laissant venir la rabattre dans son dos soudainement. Il abaissa ensuite son capuchon lui-même. Botté ganté et culotté de cuir orné de fourrure, sa tenue n'était peut-être pas riche mais elle avait le mérite d'être travaillée à son image: au caractère "Nordique".

Il jeta regard froid et implacable, hostile sur l'horizon ou se découpaient les formes de chaque région du nord. Et alors qu'il s'y perdait, un glatissement déchira les airs pour briser le silence. Le guerrier parut n'avoir pas entendu. Après une poignée de minute, sans décrocher son regard, sans même bouger un autre muscle, il leva son bras droit en fermant le poing pour qu'un de ces énorme aigles royaux viennent s'y percher avec ses serres acérées dans un vitesse fulgurante. Mais le guerrier ne vacilla point. En déployant ses ailes il dévoila son sombre plumage. Le rapace pivota son bec crochu vers le guerrier qui lui fit face. Son visage s'ornait un léger sourire en coin et il vint tapoter avec son ongle ce bec pointu.

L'astre froid de la nuit pointait et les deux la contemplèrent. Ragnar était fièrement dressée et l'aigle l'imitait. Le vent glissait sur le cuir, le visage, a travers le plumage sans que l'un ou l'autre émettent le moindre signe de faiblesse. Que venait faire Ragnar ici ? Que cherchait-il ? Son sourire au coin pouvait aussi bien être amusé, que vicieux en réalité et peu de personne arrivait à différencier l'un de l'autre. Le guerrier savait ce vent froid de mauvais augure, signe que dans l'ombre, quelque chose se préparait.

Et Ragnar s'y préparait.

Ne se faisant plus parler de lui depuis quelques instants, discret et s'éloignant un peu des autres par habitude, il a été difficile de nouer des contacts avec celui que l'on appelle "Chat noir" souvent. Bien que présent, il fut intrigué par le comportement de la plupart de ses compagnons, à commencer par son supérieur, ayant deviné que quelque chose n'allait pas. Partagé par le respect qu'il porte et la curiosité qui envahit son esprit, il finit par maudire sa rune sur le front, qui n'aurait pas arranger les choses si il s'était mit à l'espionner.

Pourtant, l'Archimage ne fut le seul à s'échapper du groupe la nuit à diverses reprises. Ydric, lorsque la nuit fut calme et sa présence oubliée, s'échappait de Thelsamar pour y revenir deux à trois heures après.

Témoignage d'un nain :

"J'suis pas sûr hein ? Mais j'crois avoir vu une l'mière bleuté dans l'forêt lô ! Si si ! C'tait pas un fantôme !"

Lysa marcha enfin... boita jusqu'a sa chambre. Le bandage de la naine était adorablement décalé avec la situation. Ce petit nœud papillon lui donnait l'impression d'être un sucre d'orge.
Elle s'endormit lentement mais fut réveillée par ses cauchemares quelques heures après. Elle se hissa dans un arbre proche de la ville, admirant le levé de soleil.

La plupart des nains du coin pourront dire que lorsqu'une patrouille est passé en ville, le fusilier du groupe vint enlacer la magicienne, lui souriant. Ils discutèrent à mi-vois et Lysa l'invitant à boire un coup. La discussion parla notamment d'un combat avec des orcs plus au sud, dans les paluns. Le nain pointa le bandage apparent, sans que Lysa ne bronche de trop.

Lorsque le groupe reparti, Lysa retourna dormir jusqu'a ce que la nuit tombe.

Perce-Ténèbres, Azéroth et peut-être plus (à faire vivre) - Page 2 1410

Intéressé par le groupe de Perce Ténèbres et connu d'Ydric lui-même, L'Agent Giovanni Morbis semblait visiblement intéressé par ces individus en cette nuit.

Qui...est il ?

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On aura pu voir Archandre quitter Thelsamar pour une virée vers Dun Morog armé d'une canne à pêche. Qui sait ce qui risque de se tramer chez les Nains... quoi qu'il en soit, un gage est un gage et respecter sa parole devant ses hommes est très important. Archandre reviendra après quelques courtes heures dans la nuit, mettant tout ça au frais.

Le lendemain matin, des truites aux oeufs pochés parsemés d'herbes seront au repas du copieux petit-déjeuner. Archandre sera cependant allé se reposer, ne rejoignant les autres que lorsqu'ils arriveront à la fin de leur brunch.

Une autre chose à noter : De mystérieuses personnes rôderont aux alentours de la caravane et des membres, ne se montrant pas hostiles mais prenant leurs distances. Des observateurs peut-être.
(Hrp : dans le cadre d'un rp à venir, des joueurs risques de rôder autour de nous, vous êtes prévenus)

Lysa passa une partie de sa nuit perchée sur le sommet de terre de l'une des maisons naines. Elle admira longuement le soleil qui se levait et donna un coup de main aux hommes de la caravane pour replier leurs etals.

Elle regarda d'un oeil curieux ses hommes qui rodaient autours de la caravane, sans pour autant engager la conversation. Lorsque la matinée s'achèva, elle fila se reposer et profiter une dernière fois du lit moelleux de l'auberge. A son réveil, elle repassa voir l'infirmière naine pour économiser les forces de Celia. Elle fit ses maigres bagages, forçant pour y faire entrer les quelques pièces d'armures qu'elle ne pouvait pas porter. Une fois le tout pret, elle apporta son paquetage dans la charette qui était devenue sa deuxième maison. Cette dernière était deja chargé puisque c'était la tête de convoi. Elle se roula en boule entre deux paquets et se reposa jusqu'au soir.

Se régalant du brunch d'Archandre avec un appétit féroce, la jeune femme semblait comblée. Elle était contente de quitter la ville non pas parce que la région était désagréable mais ce voyage était un prétexte pour réunir tout le monde.
Elle ne s'étonna pas à voir des personnes roder autour de la caravane, après tout ils étaient resté un long moment sur place attirant sans doute la curiosité de la population avoisinante.
Cependant, elle s’inquiétait de la tournure que prenait l'histoire d'Ydric s'indignant devant l’acharnement dont faisait preuve ces hommes envers lui. Elle ferma les yeux, souhaitant de tout cœur que cela ne se termine pas en bain de sang. La vie est bien trop précieuse pour la gaspiller ainsi.

Mystérieuses personnes n'est pas forcément alliés de bon coeur. Le guerrier délaissa tenue de cuir pour tenue de plaque mordorée et arme à la ceinture, masse dans le dos. Il s'affichera à eux ainsi en n'ayant aucune confiance, allant même jusqu'à les observer attentivement depuis des positions camouflées. Les détaillant, il déduire leur probable capacités via leur armes ou caractère dont il font preuve. Bragg quant à lui, restera tapis dans l'ombre, veillant à ce que ces mystérieuse personne ne fassent aucun malheureux geste envers les membres de Perce-Ténèbres.

Ragnar aura tout de même prit le temps de partager le repas matinal avec les autres personnes, râlant en rigolant que ce n'était pas du saumon et qu'ils avaient été arnaqués.

Les plus observateurs apercevrons un large aigle royal planer autour des ces nouvelles personnes, tournant en rond dans les airs comme ils étaient ses proies, comme si il voulait les hanter de part sa présence.

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Citation :: 29.07.35

L'arrivé au refuge de l'ornière s'est faite dans le calme. Les marchands et Perce-Ténèbres n'aura pas trouvé un accueil chaleureux car sans doute fallait-il gagner la confiance des gens. Archandre pour sa part gardera à l'oeil les soldats qui s'approcheraient trop près de lui en le dévisageant, et ce peu importe ce que pourront penser les gens qui l'observeront.

Concernant les activités du camp, de nombreux patrouilleurs vont et viennent entre le refuge et les deux routes d'accès. La tension est palpable à l'ouest de la région et les rumeurs font états de provocations de Réprouvés en la présence de patrouilleurs s'aventurant au-delà de la frontière et passant très près des campements Stormgardiens encore debout.

Les gens sont visiblement épuisés et effrayés, la menace Réprouvée n'étant pas à prendre à la légère. Là peut-être que le groupe trouvera un moyen de gagner la confiance des gens. Peut-être qu'un rappel à l'ordre sur les frontières remontera le moral de l'humanité restante en Arathi.

La nuit sans ciel qui fut le reflet de sinistres puissances à l'oeuvre ne dura que quelques heures à peine. La rigueur militaire Stromgardienne se dévoila ce soir là, l'effectif de sécurité avait été sévèrement doublé dans une rapidité et une discipline impréssionante. On y reconnaissait bien là l'esprit de Stromgarde...

Perce-Ténèbre avait traqué ce mal pour finalement faire face à Fallenthal, un certain "Chevalier Noir" animé et usant de sombres forces. Cet humain, ou entité, on ne sait pas encore, était en réalité sur lieux pour venir en aide à l'un de ses sembables qui se confrontait à une mort certaine. Nul doute que sans l'intervention du groupe cette nuit là, Fallenthal aurait mené à bien sa mission... Mais heureusement il n'en fut point ainsi. Nalenthal, l'une des ces trois macabres entités avait été défaite, et ce définitivement... Mais ses ravages avait déjà dévasté l'esprit de Lysa. La mage enchanteuse avait fait la grave erreur de vouloir trouver les ténèbres... Mais lorsque l'on plonge trop longtemps son regard dans les abysses... Alors on se rend compte qu'elle vous regarde aussi. Lysa qui avait ouvert son esprit créa la faille en s'exposant à nue... Une brèche qui fut exploitée à son juste potentiel par Nalenthal.

"Nalenthal" ce nom était peut-être encore inconnu pour la plupart des membres du groupe, mais certains comme Lysa ou Ragnar s'y étaient déjà confronter. Qui qu'il put être, cela n'avait plus d'importance de toute façon car il n'était plus de ce monde, ni même dans l'autre.

Pour ce qui était du chevalier noir... Cela était une autre histoire. Perce-Ténèbre coupable de son échec et donc en partie coupable de la mort de son "camarade", Fallenthal jura vengeance... Même si ces soit-disant "Moissonneurs" étaient sur leur fin, traqués sans relache par le Kirin Tor accompagné de deux paladins, nul doute que cette dernière entité viendra raclamer "justice" un jour au l'autre.

Le Kirin Tor jouait bien un rôle de cette histoire. Meriastan Snorre, un mage de guerre formé depuis son plus jeune age était sur l'affaire. Un mage de guerre à la discipline qui rivalisait avec celle des soldast aux tabards rouge àà aigle blanc. Reconnaissant l'Archimage Hathren, il lui déposa immédiatement son rapport après le combat. En effet l'opération devait resté aussi discrete que possible, l'intervention de Perce-Ténèbre qui avait sauver toute la mission n'était pas prévu. L'Archimage avait le droit et le grade pour être briéfé sur la situation.

Ces entités étaient à la recherche d'une panoplie d'artefact dénommée "Les joyaux de la mort". D'origine inconnue, le pouvoir de ces reliques était un mystère.... Bien trop ancienne, personne n'avait encore trouver comment s'en servir, sauf pour l'une d'entre elle. Le Kirin Tor découvra que l'un de ces artefacts permettait de relever les morts et de les asservirs sous une volonté unique. Les études permirent de comprendre que chaque artefact pouvait fonctionner de façon indépendante, mais lorsque les sept étaient reunnis puis activés... L'effet était tout autre... Ainsi le Kirin Tor ordonna l'ordre de mission: Trouver et récuperer les artefacts pour les scellé à jamais afin que toute forme d'intelligence ne mette jamais la main dessus, qu'ils soyent oubliés dans les tréfonds des sousols de Dalaran, sous haute sécurité avec leurs semblable.

Anke avait mal et elle haïssait Ragnar... le tout à degré à peu près équivalent.
Sa cuisse s’ankylosait, sa joue devenait cuisante et glacée, sa nuque lui faisait atrocement mal, elle avait juste envie d’aller loin et pleurer tout son saoul. Là au moins les observateurs cesseraient de l’épier.
Non que l’idée de dénoncer le meurtrier ne l’ait pas tiraillée : se débarrasser à la fois des espions malvenus et de l’abruti fini…

La montagne n’était pas loin, majestueuse dans son manteau blanc de neige et de brume. Froide et inaccessible, comme ses pensées, verrouillées afin de ne pas sourdre, ni vers les membres de Perce Ténèbre, ni vers Raxos, ni même vers Archandre.

Le froid anesthésie la douleur.
Un froid grisant qui contraste avec la chaleur de son corps.
Le sang cuivré suinte de l’estafilade de sa joue empourprée, et l’eau des larmes salées menacent de couler à flot.
Le sang frais attire la mort qui rôde.
La réprouvée silencieuse guette sa proie. Une proie facile, boitillante et désarmée, la promesse d’un beau carnage.
Le froid raidit la nuque, obligeant la mage à se tourner entièrement quand elle aurait pu se contenter de tourner la tête.
Pas assez rapide pour esquiver le choc d’une charge, pas assez préparée pour encaisser l’impact.
Anke a juste assez de réflexe pour retenir la dague-griffe dont le coup de taille menaçait de lui taillader le visage.

La non morte s’étonne. Comment une créature aussi fragile, aussi inconsciente, comment une telle créature a-t-elle pu survivre jusqu’ici ?
Le visage est découvert, cette peau se déchire si facilement, comment une telle chose peut être possible ? Le sang est une telle merveille, vermeil sur albâtre… et ces yeux brillants de larmes, des globes étincelants, prêts à être cueillis…
Tout comme ces orbes tous scintillants à ces épaules menues, calices cristallins qui se vident en bouillonnant…
Faisant surgir une marée de lames de glace,
Mettant fin à ses projets.

Ainsi Ragnar avait tenté de briser la glace avec l'Ensorceleuse... Sans grand succès. Victime d'être jugé avant même d'être connu, avant même de savoir ce qu'il était ou ce qu'il avait jadis réalisé. Le guerrier ne s'en étonnait pas, c'était "le lot du peuple du Sud" comme il le disait. Ragnar ne regrettait pas ce qu'il avait fait. Il avait défendu la "meute" en faisant couler le sang de ses oppresseurs, ainsi était lancé l'avertissement... On ne touche pas à aux siens. Seul bémol: il aurait dû avertir Archandre. Mais les tendances solitaire du Lordaeronais pouvaient encore être tenaces de temps à autres dans certaines situations. A vrais dire il ne s'attendait pas que, sur tout ceux à qui il ait tranché la gorge, fait couler le sang, ce soit celui d'un alcoolique oublié qui lui porte le plus de torts. Il en vint même à l'idée que cela pouvait être une excuse pour certains. Histoire de justifier le "je n'aime pas ta gueule" par "oui mais tu as fait ça !" Il était évident que cela était une histoire personnel et non pas de l'Alliance. L'Alliance qui avait délaissée, abandonnée Sombre-Comté au point que les habitants avaient étaient contraints de faire une milice pour se défendre. Alors un guet alcoolique qui disparaît en pleine forêt, dans ceux de sombre-comté qui plus est... rameuté tout ce monde... L'abrutit fini semblait être le seul à se rendre compte que quelque chose clochait.

<<Raxos, ta patience m'est légendaire...>>

Quoi qu'il en soit Ragnar n'avait pas l'habitude de fuir ou de se désister. Il avait commis une nouvelle erreur en voulant réparer la précédente... Cela le peinait d'ailleurs... Mais pas assez pour qu'il en soit hanté, il oublia rapidement l'accrochage où il avait de toute façon perdu d'avance à son goût. Il ira tenter de présenter ses excuses un autre jour, même si il voyait venir de loin l'accusation flagrante et les insultes déguisées arriver.

Les plaintes et les reproches ne guérissent de rien, et ne servent qu'à mépriser ceux qui les font, rien n'est blessant comme un reproche injuste. Ragnar devait supporter le regard du Commandant et ceux des autres en plus de nouveaux reproches, alors qu'il voulait simplement mettre fin aux harcèlements envers le Sorcelame. Guerrier agissant pour le bien des siens (et ce, assez cruellement, à la hauteur du mal infligé) se retrouve blâmé et vu comme un abruti coupable. Coupable il l'était, mais c'était de loin l'un de ses crimes les plus mignon qu'il avait pu faire de toute sa vie. Il en esquissa un sourir en coin après que la mage se soit enfuit, bien qu'il avait tenté de la rattraper pour corriger son erreur. Il faisait peut-être des blagues assez navrante, il n'avait pas voulu que Anke s'éclate sur la caravane... Malgré les tendances de la situation, ce n'était pas assez pour atteindre le moral de l'Indomptable.

Bragg quant à lui ne s'approcha plus des louveteaux, le guerrier était plus amusé qu'énervé par la situation, mais il ne voulait pas que Anke, dans sa colère, ose agir contre l'animal qui pourrait répondre en la dévorant sur place (il ne manquerait plus que ça...). La bête n'était pas comme son maître, si tant qu'elle ne daigna même ne plus veiller sur les petits, les laissant se débrouiller seuls. Non, Bragg n'était pas comme Ragnar bien qu'il était à son image. Il était plus que difficile de s'approcher du loup, et quasiment impossible d'avoir sa confiance. Lysa avait tenté, en vain. Ydric était toléré, Archandre n'avait pas le loisir de pouvoir trop s'approcher de la bête même si elle ne lui était aucunement hostile. Celia par contre, elle avait tout les droits sur l'animal. Pour ce qui était de Kitaria, le loup ne lui semblait pas agressif sans paraître amical pour autant. Et Anke, qui jadis pouvait se venter de pouvoir caresser la bête, recevra désormais un grondement d'avertissement si elle veux l'approcher de trop près. Bragg aussi défendait sa meute. Nul doute qu'elle ressentait sa haine envers son maître, voir même qu'il ressentait la peine, qui était assez importante qu'il se rende compte de son existence, qu'avait le guerrier à ne pouvoir parvenir de réunir tout le monde.

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Deux doigts plongent dans le sac, extrayant ce petit joyau marron clair. Une odeur familière, une texture dure, sèche. Le joyau disparaît, suivi d'un bruit lent de mastication puis de déglutition. Et le manège reprend, lentement, au rythme des cents pas que fait Archandre dans le camp des Stromgardiens.

Son sac de fèves de cacao refermé, il se dirige une dernière fois vers la carte de la région. ''Le sud c'est bien ça ?''. Quelques tracés, une vérification des sangles de son armure et son épée en place... Lui était prêt, cherchant ensuite sa douce Anke à travers le camp, ne l'ayant pas revue depuis plusieurs heures déjà, inquiet.

"Allez voir les autres aussi. Je veux vous voir sourire avec le reste du groupe au moins une fois par jour et participer un peu plus."

Si il y avait bien un autre qu'il n'aimait pas recevoir de la part du Commandant, c'était peut-être celui-ci. Mais à l'entendre au son de sa voix, comme si il se faisait réprimander de ne pas être assez proche du groupe, le jeune homme finit par se rendre compte que ses efforts, le peu qu'il a dut en faire, étaient sans doute pas assez. Avant de partir en mission ce soir, il devait s'y préparer, mais aussi ? Aider à préparer les affaires des autres, parler aux soldats et veiller à arranger les liens entre les membres de ce Cercle.

Nerveux à l'idée de devoir emprunter une fois encore un domaine dont il bloque totalement, il ne manque pas d'essayer pour autant, s'approchant vers un trio de soldat du Refuge, afin de proposer son aide. Timidement sur le coup.

"Euhm...bonsoir. Est-ce que...est-ce que vous avez besoin de...quelque chose ?" Tel un débutant, Ydric se retrouve désamorcer à essayer de porter un masque. Non pas qu'il ne soit capable de le faire, mais il se sent hypocrite, nerveux, et le regard des autres à son sujet ne l'assiste pas. Ce n'est qu'après deux trois échanges maladroit qu'il finit par les quitter, mais toujours encore ces sons désagréables à ses oreilles, ces murmures qui ont fait par le passé sa routine.

"Il est vraiment pas normal ce type..."

Plombez par tant de gêne à son égard, il ne compris les mots de l'Archimage de suite. Pourquoi allez vous vers ce qui vous parlerons toujours derrière votre dos ? Il se souvint des bonnes relations qu'il entretient toujours avec Ragnar. Ce gaillard maladroit ayant même accompli une folie pour le bien être du Sorcelame, il leva la tête vers les tentes un moment.

"Je devrais peut-être lui demander conseils..."

Ce fut ses pensées. Lorsque la mission sera terminée, il ira directement lui poser la question. Pour le reste avant cette dernière, Ydric ira porter comme il peut assistance aux marchands, qui eux, ont eu la bienveillance de l'accepter à leur coté, habitué à sa présence depuis un bon moment déjà.

Admin Messages : 222 Date d'inscription : 02/07/2013

Peut-être serait-ce un soulagement pour certains mais il est certain que dans la nuit du 5 au 6ème jour de l'an huit, Archandre aura renvoyé, non sans un rappel à l'ordre sur ce qui pourrait se passer si il en retrouvait un dans le camp ''par hasard'', les agents de l'Alliance chez eux à Hurlevent dans leurs foyers respectifs.

Ceci fait, il se frottera les mains, seul, près du feu de camp au milieu du refuge de l'ornière, guettant des signes de ses membres. Un noyau formé de quelques personnes et les autres... absents depuis trop longtemps. Pour eux, ni Archandre ni Fayronce n'attendront pour passer à la suite des évènements.

Spoiler:

Admin Messages : 222 Date d'inscription : 02/07/2013

Il est fort possible que ces derniers temps Archandre se montre un peu moins présent. Sans doute se penche-t-il sur ces modifications de bagues à accomplir. Mais avec une Lysa muette... le projet ira au ralentit.

Concernant d'autres individus, Louna Belladone et Edouard ''ours'' Grylls, surnommé Ours, seront venus rejoindre la caravane au nom de Fayronce afin d'escorter les membres de Perce-Ténèbres jusqu'à leur destination final une fois leurs tâches en Arathie accomplies.

Le dernier, Theobald McReady, était parti au matin pour une seconde mission de sauvetage. Les Trolls des Forêts avaient pris en embuscade une patrouille de Stromgardiens dans le sud-est et il est était fort probable qu'une partie d'entre eux aient été tués. Le caporal McReady aura tout de même souhaité cherché des survivants, gardant en tête que la mission première était de nettoyer des ruines Trolles au sud de la région, permettant ainsi de sécuriser au maximum les routes commerciales avec Khaz Modan.

Depuis plusieurs jours, Lysa semblait s'être évaporée. Ses affaires n'avaient pas bougées d'un pouce mais personne ne l'avait revue depuis que le groupe était revenu de l'assaut sur l'avant poste pirate. Cependant la présence de ses biens témoignaient qu'elle reviendrait d'elle même. Inutile de la chercher, il n'y avait, aux alentours du camp, aucune piste pour la retrouver.

Lorsque la nuit tomba, le troisième soir, Lysa refit surface. Elle se dirigea vers la chariote, ou elle dormit jusqu’à ce que la nuit tombe sur le camp.

» Les dieux très anciens et l'ordonnancement d'Azeroth
» Au-delà de la Porte des Ténèbres
» La porte des ténèbres et la chute de Hurlevent
» Les ouvrages de Dalaran